Le bureau des médias du gouvernement dans la bande de Gaza a annoncé samedi que le nombre de journalistes tués depuis le 7 octobre était passé à 159, après l'assassinat du journaliste Muhammad Manhal Abu Armana.
Le communiqué n'a pas clarifié d'autres détails concernant le meurtre du journaliste palestinien.
À plusieurs reprises, les services de presse du gouvernement et les organisations de défense des droits de l'homme ont averti que l'armée israélienne, depuis le début de la guerre contre Gaza, cible délibérément les journalistes palestiniens pour empêcher la couverture des "crimes" qu'elle commet à Gaza.
Le Centre international des journalistes (une organisation non gouvernementale basée à Washington) a annoncé en février dernier que la guerre contre Gaza avait connu les plus hauts niveaux de violence contre les journalistes depuis 30 ans, et a appelé Israël à cesser de tuer des journalistes et à enquêter sur les incidents liés à leur assassinat.
Depuis le 7 octobre dernier, Israël, avec le soutien absolu des États-Unis, mène une guerre contre Gaza qui a fait plus de 126 000 Palestiniens tués et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine qui a coûté la vie à des dizaines d'enfants.
Tel Aviv continue cette guerre, ignorant les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU pour y mettre fin immédiatement, et les ordres de la Cour internationale de Justice de mettre un terme à l'invasion de Rafah (sud), et de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire misérable dans l'enclave palestinienne.