Le gouvernement de Gaza dénonce Israël pour avoir prétendument propagé des fausses informations sur le ciblage des dirigeants du Hamas afin de détourner l'attention de ses attaques sur des civils palestiniens déplacés.
Affirmations, mais pas de preuves
Selon le ministère de la Santé de Gaza, l'attaque de samedi matin a tué plus de 71 Palestiniens et en a blessé 289 autres.
Après l'attaque, le quotidien israélien Hayom a affirmé, sans fournir de preuves, que l'objectif principal de la frappe aérienne était d'éliminer Mohammed Deif, commandant en chef des Brigades Al-Qassam, l'aile armée du Hamas.
Israël, en violation d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU demandant un cessez-le-feu immédiat, fait face à une condamnation internationale pour sa brutale offensive continue à Gaza depuis une attaque du groupe palestinien Hamas le 7 octobre.
Selon les autorités sanitaires locales, plus de 38 000 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, et plus de 88 000 ont été blessés.
Neuf mois après le début de la guerre israélienne, de vastes zones de Gaza gisent en ruines sous un blocus qui restreint sévèrement l'accès à la nourriture, à l'eau potable et aux médicaments.
Israël est accusé de génocide devant la Cour internationale de justice. Sa dernière décision a ordonné l'arrêt immédiat des opérations militaires dans la ville du sud de Rafah, où plus d'un million de Palestiniens avaient trouvé refuge avant l'invasion du 6 mai.