Présenté comme le successeur potentiel de son père à la tête du Gabon, Noureddin Bongo avait été coordinateur à la présidence puis conseiller stratégique d’Ali Bongo au Parti démocratique gabonais (PDG), souligne "Radio France internationale" (RFI).
Plusieurs autres hauts responsables ont également été entendus hier, mardi, par le procureur. Ils avaient été arrêtés après le coup d'État militaire du 30 août qui a sonné le glas de la dynastie fondée en 1967 par Omar Bongo, qui a régné pendant 55 ans sur le Gabon et à qui son fils Ali a succédé en 2009.
L'ancien directeur de cabinet d'Ali Bongo, Ian Ghislain Ngoulou, le directeur de cabinet adjoint de l'ancien président déchu Mohamed Ali Saliou et son frère Abdoul Océni, Jessye Ella Ekogha, ancien porte-parole de la présidence, Steeve Nzegho Dieko qui était secrétaire général du PDG, ou encore Cyriaque Mvourandjami, directeur de cabinet politique d'Ali Bongo, figuraient parmi les auditionnés.
Le procureur a pris un réquisitoire avant de saisir la juge d’instruction, Leïla Biam, qui les a tous auditionnés mardi jusque tard dans la soirée. La plupart ont été placés sous mandat de dépôt et incarcérés, à l’exception de Steeve Nzegho Dieko, qui a été assigné à résidence.