Le gouvernement de ce dernier avait coupé l'accès au Web, invoquant des risques de violences liés aux élections.
Un groupe d'officiers supérieurs de l'armée gabonaise a annoncé, tôt mercredi, sur les ondes de la Télévision Publique, qu'il avait pris le pouvoir.
Ces développements sont intervenus peu après que le Centre gabonais des élections (CGE) avait confirmé la victoire du président sortant, Ali Bongo, qui a recueilli 64,27 % des suffrages et a ainsi officiellement été réélu pour un troisième mandat.
Il a également annoncé l'annulation des élections générales du 26 août, la fermeture de toutes les frontières jusqu'à nouvel ordre et la dissolution de toutes les institutions de la république.