L'opérateur de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima a envoyé des mini-drones dans l'un des trois réacteurs gravement endommagés par le tsunami de 2011, dans lesquels se trouvent toujours des tonnes de combustibles et de débris fondus hautement radioactifs
Comme l'intérieur du réacteur n°1 est étroit, encombré et sombre, ces mini-drones très maniables sont précieux pour recueillir des images précises. Le robot-serpent a lui servi de relais de télécommunications.
Tepco a déjà reporté plusieurs fois le début de ce processus qui nécessite des robots sur mesure. Un premier test d'extraction est prévu pour octobre.
Les travaux pharaoniques de décontamination et de démantèlement de la centrale doivent durer encore plusieurs décennies.
Tepco a par ailleurs démarré mercredi la quatrième tranche de rejet dans l'océan Pacifique d'eau de la centrale, un processus très graduel entamé l'été dernier après le feu vert de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).
La Chine en particulier a vivement dénoncé cette opération et suspendu depuis août dernier toutes ses importations de produits de la mer japonais, portant un rude coup à l'industrie japonaise de la pêche.