Les espoirs de paix s'amenuisent mardi dans la bande de Gaza, dévastée par plus de neuf mois de guerre entre Israël et le mouvement de résistance palestinien Hamas, à l'heure où "la catastrophe humanitaire" s'aggrave, alertent des ONG.
Alors que le marathon diplomatique venait d'être relancé pour conclure un cessez-le-feu, le Hamas a annoncé dimanche suspendre sa participation aux négociations indirectes.
Pendant la nuit de lundi à mardi, des témoins ont signalé des frappes et des tirs d'artillerie de l'armée israélienne du nord au sud du territoire palestinien.
Dans la ville de Gaza (nord), les services ambulanciers ont rapporté un décès et deux blessés dans un appartement ciblé.
La veille, une frappe israélienne contre une école abritant des déplacés dans le quartier Al-Rimal de la ville de Gaza (nord) a coûté la vie à un civil et a blessé quatre autres, selon la Défense civile. Il s'agit de la sixième école bombardée en neuf jours dans la bande de Gaza.
Détérioration de l'accès à l'aide humanitaire
Israël nie l'existence d'une situation de famine à Gaza et accuse les Nations Unies d'être responsables des blocages des livraisons d'aide.
Effroyable massacre
Selon un responsable du Hamas, Mohammed Deif est sain et sauf. L'armée israélienne a affirmé que Rafa Salama avait été tué dans la frappe mais n'a pas donné de détails sur Mohammed Deif.
Coup dur pour les négociations
Après des mois de négociations infructueuses, le retrait du Hamas a porté un coup dur aux efforts des médiateurs du Qatar, des États-Unis et de l'Égypte pour avancer vers une trêve et un échange de prisonniers palestiniens contre des otages retenus à Gaza.