Le Premier ministre français Michel Barnier attend l'arrivée des ministres italiens des Affaires étrangères et de l'Intérieur pour une visite sur le thème des contrôles aux frontières et de la lutte contre l'immigration clandestine, à la Villa Maria Serena à Menton, dans le sud-est de la France, le 18 octobre 2024. Le Premier ministre français Michel Barnier se rend à Menton le 18 octobre dans le sud de la France, à la frontière italienne, pour rencontrer des ministres du gouvernement de la Première ministre italienne Giorgia Meloni.
Le Premier ministre français Michel Barnier n'exclut pas de recourir à l'article 49-3 de la Constitution pour faire adopter le budget 2025, en dépit de l'opposition du Parlement, a-t-il fait savoir dans une interview publiée dans les colonnes du Journal du Dimanche (JDD).
"En cas de blocage parlementaire, retarder l'adoption du budget pourrait paralyser l'action publique, compromettre la gestion des finances de l'État et mettre en danger la crédibilité financière de la France"
et
"le 49-3 permet ainsi d'éviter un blocage",
a-t-il plaidé.
Alors que l'examen du texte de loi doit débuter lundi dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale, le chef du gouvernement a assuré qu'il ne souhaitait pas
"qu'on alourdisse la fiscalité au-delà de l'effort temporaire (qui est) demandé à certaines grandes entreprises et aux contribuables les plus aisés"
.
Il promet, par ailleurs, de rester
"vigilant à ce que l'équilibre général du budget soit préservé"
et
"à ce qu'aucune taxe temporaire, dictée par les circonstances, ne devienne permanente".
"On ne peut plus tirer des chèques en blanc, ou en bois, sur le dos de nos enfants et de nos petits-enfants. Que ce soit sur le plan financier ou sur le plan écologique",
a-t-il poursuivi auprès du JDD.
Le locataire de Matignon s'exprimait alors que la partie
"recettes"
du projet de loi de budget 2025 a été rejetée en commission des finances lors d'un premier vote intervenu samedi.
Alors que la gauche était parvenue à faire valider près de 200 amendements portant sur le volet des recettes, le texte a finalement été rejetée par les députés membres de la commission avec 29 voix contre et 22 voix favorables.
Pour rappel, le projet de budget 2025 dévoilé le 11 octobre courant par le gouvernement a provoqué de vives réactions dans la classe politique qui dénonce
"une cure d'austérité"
avec notamment une hausse de la fiscalité de certains ménages et entreprises lucratives, la suppression de 4 000 postes d'enseignants ou encore des coupes budgétaires dans l'administration.
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