Une jeune femme proteste contre l'infanticide à Gaza lors d'une manifestation en solidarité avec les Palestiniens, à Strasbourg, le 28 octobre 2023.
Plusieurs syndicats lycéens appellent au blocage de leurs établissements scolaires à partir de lundi "pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et pour la reconnaissance de l'État palestinien par la France", ont-ils fait savoir dans un communiqué de presse.
L'USL (Union Syndicale Lycéenne), l'AEB section lycéenne et l'Union Pirate Lycéenne se joignent ainsi au mouvement étudiant déjà en cours depuis plusieurs jours dans certaines facultés et établissements, dont Sciences Po Paris.
"Depuis plusieurs jours, les étudiant•es occupent et bloquent leur lieu d'études contre le génocide en cours dans la bande de Gaza. Ces étudiantes sont muselé-es et font l'objet d'une répression policière extrêmement violente",
déplorent les syndicats lycéens qui se félicitent que
"malgré tout"
, les étudiants
"continuent de se mobiliser pour un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et pour la reconnaissance de l'État palestinien par la France".
Ils soulignent par ailleurs que:
Dans le même temps, militantes syndicalistes et politiques sont réprimé•es par des parquets à la botte du gouvernement criminel de Netanyahu.
"L'heure est à la mobilisation générale pour stopper le génocide et les 35 000 Gazaoui•es tué•es par l'armée israélienne. Depuis le début du mouvement étudiant lancé il y a une semaine, les lycéen-nes sont présent•es sur les facultés et écoles en soutien aux étudiant•es mobilisé•es. À présent, c'est à notre tour d'occuper et de bloquer nos lieux d'études",
poursuit le communiqué de presse qui appelle à
"la mobilisation lycéenne notamment par l'occupation et le blocus"
à partir du lundi 6 mai.
Cette nouvelle mobilisation voulue par ces syndicats étudiants intervient alors que le président Emmanuel Macron a condamné la mobilisation des étudiants dans une interview parue dimanche dans les colonnes des journaux La Provence et La Tribune Dimanche.
"Il est légitime, sain et rassurant que les jeunes puissent exprimer leur influence sur les événements internationaux et en discuter (…). En revanche, je condamne fermement la fermeture des entrées du campus universitaire par des étudiants propalestiniens"
a-t-il souligné.
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