Le président du parti d'extrême droite français Rassemblement national (RN) et député européen Jordan Bardella (G) s'adresse à la presse, entouré de la députée française et dirigeante du parti d'extrême droite Rassemblement national (RN) Marine Le Pen (D) après leur rencontre avec le président français au palais présidentiel de l'Élysée à Paris, le 26 août 2024.
La présidente du groupe RN (Rassemblement National) à l'Assemblée Nationale, Marine Le Pen, a estimé, dimanche, au cours d'un déplacement à Hénin-Beaumont, que le nouveau Premier Ministre, Michel Barnier "doit être respectueux de ce que souhaitent les 11 millions d'électeurs du Rassemblement National".
Face à la presse, la députée du Nord a assuré que
"le fait de dire que le gouvernement est sous surveillance, n'est pas une menace"
mais souligne que Michel Barnier ne doit pas oublier
"les résultats des élections européennes"
qui
"ont clairement indiqué que les Français étaient majoritairement opposés à la construction européenne actuelle, qu'ils étaient extrêmement critiques à son égard".
Cependant, malgré cette mise en garde, Marine Le Pen a écarté l'idée de voter une motion de censure contre le nouvel Exécutif et considère qu'il faudra le juger
"sur les actes".
"Il ne serait pas très raisonnable d'effectuer une censure après le discours de politique générale",
a-t-elle plaidé, à cet effet.
Plus tôt dans la journée, la patronne des députés RN, a par ailleurs estimé dans les colonnes de La Tribune Dimanche, qu'Emmanuel Macron
"a tenu compte des critères"
de son parti pour désigner le successeur de Gabriel Attal à Matignon.
"Michel Barnier semble avoir, sur l'immigration, le même constat que le nôtre",
a-t-elle noté, se félicitant du fait qu'il ait
"au moins conscience que l'immigration est un problème majeur".
Pour rappel, Michel Barnier, ancien ministre et négociateur du Brexit, a été nommé Premier ministre, jeudi, au terme d'un long processus de négociations et de tractations.
Le NFP (Nouveau Front Populaire) pourtant arrivé en tête des législatives, a dénoncé une élection « volée » après la nomination d'un chef de gouvernement de droite.
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