France: Manuel Bompard accuse Macron et Le Pen de s'être "mis d'accord pour voler le vote des Français"
18:428/09/2024, dimanche
MAJ: 8/09/2024, dimanche
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Crédit Photo : Alain JOCARD / AFP
Le député français nouvellement élu pour le "Nouveau Front Populaire" (NFP), Manuel Bompard de La France Insoumise (LFI), arrive pour une journée d'accueil à l'Assemblée nationale après le second tour des élections législatives françaises à Paris, le 9 juillet 2024.
Le coordinateur de La France Insoumise (LFI), Manuel Bompard, a accusé, dimanche matin au micro d'Europe 1, Emmanuel Macron et Marine Le Pen de s'être "mis d'accord pour voler le vote des Français".
"Le président de la République a donné au RN le droit de vie ou de mort sur un gouvernement",
a-t-il grincé, trois jours après la nomination d'un Premier ministre de droite, en la personne de Michel Barnier, ancien ministre et négociateur du Brexit.
Le député LFI a, par ailleurs, confirmé le dépôt d'une motion de censure contre le gouvernement de Michel Barnier.
"Nous espérons faire tomber ce gouvernement, et contraindre le président de la République à respecter le résultat des élections, et à nommer notre candidate Lucie Castets à Matignon",
a-t-il fait savoir, assurant par ailleurs vouloir
"poursuivre le mobilisation, et faire avancer la procédure de destitution du président de la République".
Et de poursuivre:
"Deux tiers des Français ont voté pour rompre avec la politique du président de la République. Ne perdez pas espoir : chaque jour qui passe, Emmanuel Macron se rapproche de la sortie".
S'agissant de son projet pour la France, Manuel Bompard a réaffirmé la volonté de LFI de mettre en œuvre une VIème République qui verra naître un système de proportionnelle, dont il considère qu'il permettra
"aux citoyens d'être maîtres des décisions prises en leur nom"
à l'Assemblée Nationale.
Pour rappel, Michel Barnier a été nommé jeudi à, Matignon au terme d'un long processus de négociations et de tractations.
L'ensemble du Nouveau Front Populaire (NFP) pourtant arrivé en tête des législatives, a dénoncé une élection
"volée"
après la nomination d'un chef de gouvernement de droite.