La vice-présidente du parti d'extrême droite Rassemblement National (RN), Edwige Diaz, à Paris, le 2 juillet 2024.
Edwige Diaz, n°2 du Rassemblement national, appelle à une nouvelle dissolution de l'Assemblée nationale. Elle souligne la paralysie politique actuelle et proposant des référendums pendant la période de transition.
Une
"nouvelle dissolution"
de l'Assemblée nationale est
"la seule issue politique possible"
pour sortir la France de
"l'état de paralysie"
après le résultat des législatives, a affirmé ce mardi la numéro 2 du parti d'extrême droite, Rassemblement national (RN), Edwige Diaz.
"Nous sommes d'ores et déjà en train de préparer ces nouvelles élections"
, a dit sur Franceinfo la vice-présidente du RN, qui forme avec les députés ciottistes le troisième bloc à l'Assemblée nationale derrière le Nouveau Front populaire et le bloc macroniste. Aucun camp ne dispose toutefois de la majorité absolue.
Citée par Le Monde, l'élue RN de Gironde estime que
"quel que soit le premier ministre nommé, il sera bloqué"
et
"dans tous les cas la France sera en état de paralysie"
, ajoutant qu'une
"grande coalition qui pourrait aller du PS aux Républicains"
ne
"tiendra[it] pas parce qu'ils ont des objectifs différents".
"Année de paralysie"
"Année de paralysie"
"Je le dis à Emmanuel Macron: il faut qu'il procède à une nouvelle dissolution"
, a souligné Edwige Diaz, même si la Constitution impose un délai d'un an, donc pas avant l'été 2025.
Pendant cette
"année de paralysie"
, la députée de Gironde a proposé de
"redonner la parole au peuple"
en organisant des référendums, notamment sur l'immigration. Un dossier qui sera, selon elle, abordé par Marine Le Pen et Jordan Bardella, conviés comme les autres chefs de partis politiques et de groupes parlementaires à l'Élysée à partir de vendredi, en vue de débloquer la situation avec la nomination d'un nouveau premier ministre.
À l'occasion de leur entretien lundi prochain avec le chef de l'État, les deux leaders du RN devraient lui rappeler que leur formation politique dispose d'un groupe puissant à l'hémicycle, que l'on
"ne pourra pas ignorer"
, car ses députés sont
"assez nombreux pour déposer des motions de censure"
, voire
"pour faire adopter"
celles qui émaneraient d'autres groupes, selon Le Monde.
Marine Le Pen a récemment fustigé la venue de Lucie Castets, candidate de la gauche pour Matignon, aux consultations du 23 août à l'Élysée.
"À quel titre Lucie Castets prétend participer à la réunion de vendredi à l'Élysée concernant les chefs de parti et les présidents des groupes parlementaires à l'Assemblée nationale et au Sénat ?"
s'est interrogée la cheffe de file des députés RN.
La triple candidate à la présidentielle a assuré que le RN déposerait une motion de censure pour renverser le futur gouvernement si celui-ci incluait des membres de La France insoumise ou des écologistes.
Le président Macron recevra le 23 août les chefs de partis et de groupes parlementaires, première grande initiative présidentielle depuis les législatives, dans une réunion à l'Élysée où la gauche y participera avec sa candidate, la haute-fonctionnaire Lucie Castets. Dirigeants des groupes et des partis
"représentés au Parlement"
sont conviés au palais présidentiel pour une
"série d'échanges"
.
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