La chaîne d'information a rapporté, ce jeudi, que le parquet de Pontoise a initié l'enquête après que l'élu du Val-d'Oise a été soupçonné d'avoir dissimulé aux autorités une somme estimée à un peu moins de 200.000 euros.
Précisant que tout a débuté par un signalement à Tracfin, la cellule anti-blanchiment du ministère français de l'Économie et des Finances, BFMTV rapporte que cette dernière a repéré des flux bancaires qui semblent irréguliers et sans rapport avec ses déclarations auprès des impôts, d'une part, et de la HATVP, d'autre part, pour la période allant de 2018 à 2022.
Le député LFI n'aurait pas déclaré des virements effectués sur certains de ses comptes bancaires ainsi que des encaissements en espèces.
Par ailleurs, Tracfin aurait également détecté que l'une des sociétés de Carlos Martens Bilongo aurait minoré sa déclaration de chiffre d'affaires et que le député serait titulaire d'un compte bancaire non déclaré, dans un pays d'Europe de l'Est.
Contacté par la chaîne d'information, Carlos Martens Bilongo a indiqué qu'il n'était au courant de rien, faisant état de sa surprise face à l'existence d'une telle enquête.
Le député du Val-d'Oise avait fait la Une des journaux français en 2022, lorsque le député Rassemblement national (RN), Grégoire de Fournas, avait crié, après sa prise de parole à l'Assemblée nationale :
Qu'il(s) retourne(nt) en Afrique !
L'Assemblée nationale avait voté l'exclusion pour une durée de 15 jours de l'élu RN, soit la sanction la plus sévère, selon le règlement intérieur de l'Hémicycle.