Un stock de 408 kilos de mortiers d'artifice, utilisés par les émeutiers dans leurs affrontements avec les forces de l'ordre, a été saisi mardi soir à Paris, a indiqué, mercredi, le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin, dans un tweet.
La découverte a eu lieu lors du contrôle d'une fourgonnette au niveau de la porte de Clignancourt, au nord de Paris, avait annoncé mardi soir la préfecture de police dans un tweet.
À noter qu'à l’issue d’une enquête ouverte le 30 juin par les autorités françaises, un homme soupçonné de revendre des mortiers d'artifice sur les réseaux sociaux a été également interpellé mardi, selon une information rapportée par les médias français.
Ces engins sont constitués d’un cylindre en carton et d’une charge explosive. Une habilitation est nécessaire pour acheter des mortiers d’artifice d’un diamètre de plus de 30 millimètres, quoique les revendeurs se soucient peu de ces restrictions.
Ils sont interdits aux moins de 18 ans et ne peuvent être vendus qu’aux "personnes titulaires d’un certificat de formation ou d’une habilitation délivrés par un organisme agréé par le ministère chargé de la sécurité industrielle". Dans l'espace public, il est interdit d’utiliser des mortiers sans autorisation même si l’on a le permis. En cas d'incendie, les peines peuvent atteindre dix ans de prison et 150 000 euros d’amende.