Mediapart rapporte que cette situation est, par ailleurs, aggravée par la précarité du personnel et le manque de moyens des CAF.
Dans ce contexte, des gestionnaires administratifs confirment avoir entendu des collègues exprimer des opinions ouvertement xénophobes, et des travailleurs sociaux rapportent des expériences de contrôles abusifs envers des familles d'origine maghrébine, africaine, ou réfugiée.
L'article souligne également les conséquences de la dématérialisation des services de la CAF, rendant difficile la communication pour ceux qui ne parlent pas bien français. Le manque de transparence, les délais de traitement des dossiers et la bureaucratie contribuent à exclure ceux qui ont droit aux prestations, selon l'enquête de Mediapart.
En outre, les conditions de travail difficiles, le sous-effectif et la déshumanisation des relations entre les agents et les allocataires sont mentionnés comme des facteurs aggravants. Certains agents, surmenés par leurs tâches quotidiennes, vont jusqu'à adopter des postures teintées de racisme, pour faire face à la pression et aux difficultés de leur travail.
Les faits et témoignages rapportés par Mediapart mettent en lumière un problème systémique nécessitant des réformes pour garantir l'égalité et la dignité des allocataires en France.