Sans nos paysans et nos agriculteurs, ce n'est plus la France.
Attal a encouragé l'achat de produits français et une participation accrue dans les commandes publiques pour soutenir l'agriculture nationale.
Par ailleurs, Gabriel Attal a réitéré l'opposition de la France à la conclusion de l'accord de commerce entre l'Union européenne et les nations du Mercosur en Amérique latine. Cet accord, objet de négociations de longue date entre le Mercosur et l'UE, fait face à des obstacles, particulièrement en ce qui concerne les préoccupations environnementales. Il a été critiqué, en particulier par les agriculteurs français, qui s'inquiètent d'une compétition inéquitable avec les produits en provenance d'Amérique du Sud.
Elles marquent un tournant dans la gestion de cette crise et pourraient façonner les relations futures entre le gouvernement et le secteur agricole.
La FNSEA (Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles) a indiqué qu'elle réagira ce vendredi soir à 20 heures (UTC+1), après les annonces de Gabriel Attal.
La communauté agricole française exprime son malaise depuis une dizaine de jours: une colère visible également à l'échelle européenne, avec des manifestations similaires en Roumanie, Pologne, Pays-Bas et Allemagne.
Parmi les préoccupations majeures, les agriculteurs français dénoncent le poids des normes réglementaires et un dénigrement croissant du monde agricole. Les agriculteurs estiment subir une pénalisation excessive en comparaison avec d'autres secteurs, une situation exacerbée par les coûts élevés du foncier, favorisant l'achat et l'urbanisation des terres agricoles.