La cérémonie de clôture du 77e Festival de Cannes s'est tenue, samedi, dans la ville de Cannes, dans le sud de la France.
Pearce a assisté au festival de Cannes en arborant un pin's à l'effigie du drapeau palestinien. Il portait également un bracelet aux couleurs du drapeau de la Palestine.
Les posts relatifs à cette affaire mentionnent en outre que, bien que le pin's ait été enlevé, le bracelet aux couleurs du drapeau de la Palestine a été oublié par le magazine.
L'acteur australien a posé pour la version française du magazine américain Vanity Fair lors du Festival de Cannes. Vêtu d'un smoking, Pearce était souriant et posait assis sur une chaise devant les objectifs des photographes. La photo montre l'acteur portant un pin's du drapeau palestinien sur le revers gauche de son smoking et un bracelet tissé aux couleurs du drapeau de la Palestine à son poignet.
La photo, prise par la photographe Saskia Lawaks, a été publiée sur la page Instagram officielle de la version française du magazine le 22 mai.
Le fait que le pin's ait été numériquement retiré de la photo montre la véracité de l'affirmation des internautes.
En d'autres termes, il semble que Vanity Fair ait remplacé la photo manipulée numériquement par la photo originale avec le pin's et mis à jour son site web.
Le 27 mai, un communiqué ajouté sous la photo de Pearce a attiré l'attention des internautes.
La version originale a été postée sur Instagram le même jour. Nous avons rectifié notre erreur, nous nous excusons.
Cependant, même si le magazine s'est excusé, la modification numérique de la photo n'a pas échappé aux critiques.
Israël mène une offensive meurtrière contre la Bande de Gaza depuis le 7 octobre, tuant plus de 37 170 personnes et en blessant 81 400 autres.
Près de huit mois après le début de la guerre israélienne, de vastes pans de la Bande de Gaza sont réduits à l'état de ruines en raison d'un blocus paralysant qui prive les habitants de denrées alimentaires, d'eau potable et de médicaments.
Israël est poursuivi pour « crime de génocide » devant la Cour internationale de justice (CIJ) qui, dans sa dernière ordonnance, a enjoint Tel-Aviv de mettre immédiatement fin à ses opérations à Rafah, où plus d'un million de Palestiniens s'étaient réfugiés pour échapper à la guerre avant que la ville ne soit envahie, le 6 mai.