Le Sri Lanka se prépare à élire son nouveau président ce samedi, un vote qui s'annonce crucial, alors que la gestion de la crise financière reste un point central du débat électoral.
Le président intérimaire, Ranil Wickremesinghe, en poste depuis la démission de Gotabaya Rajapaksa, sollicite un nouveau mandat en promettant de poursuivre les réformes économiques austères négociées avec le Fonds monétaire international (FMI).
Wickremesinghe, 75 ans, a insisté sur le fait que son administration a ramené une certaine stabilité, bien que la population continue de souffrir de l'inflation, de la hausse des impôts et de la réduction des dépenses publiques.
Face à lui, Anura Kumara Dissanayaka, leader du Front de libération du peuple (JVP), et Sajith Premadasa, chef de l'opposition, pourraient capitaliser sur la colère des électeurs. Premadasa, candidat de centre-droit, promet d'arracher des concessions au FMI, tandis que Dissanayaka appelle à un changement radical pour combattre la corruption et l'injustice économique.
Le FMI, cependant, semble peu enclin à relâcher ses exigences, rappelant que des progrès ont été faits, mais que le chemin vers une reprise complète reste encore long.