Le Premier ministre du Gabon, Raymond Ndong Sima.
Les Gabonais se prononceront le samedi 16 novembre pour ou contre un projet de nouvelle constitution. La campagne électorale s'ouvre ce jeudi 7 novembre et se terminera vendredi 15 novembre.
Le nouveau texte constitutionnel prévoit notamment un changement de régime, passant de semi-présidentiel à présidentiel, ainsi qu’une limitation à deux mandats successifs pour le président. En outre, il reconnaît le français comme
"langue de travail"
, précise Africa Radio, soulignant que ce référendum est le premier scrutin depuis le coup d’État du 30 août 2023 qui a mis fin à la
"dynastie Bongo"
.
Raymond Ndong Sima, Premier ministre, est en charge de la coordination nationale du référendum constitutionnel 2024.
"Nous ne pouvons pas rester indéfiniment dans une chambre de transition"
, a déclaré M. Ndong Sima, cité par le même média.
D'autres mesures clés figurent dans la nouvelle Constitution. Pour être candidat à la présidence, il faudra avoir un parent gabonais. De plus, le conjoint et les descendants d’un président ne pourront pas se présenter comme successeurs, et les mandats seront limités à sept ans, des dispositions visant à empêcher un retour à l’autoritarisme, note Africa Radio.
Ces propositions ne font cependant pas l'unanimité. Roger Ondo Abessolo, président par intérim de la coalition syndicale Dynamique Unitaire (DU), appelle à rejeter cette Constitution, dénonçant un manque de séparation des pouvoirs et une indépendance insuffisante pour la justice, rapporte le média africain.
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