Des milliers d'Israéliens exigent la démission du gouvernement

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Des milliers d'Israéliens ont manifesté devant la Knesset à Jérusalem-Ouest, le 20 mai 2024.

Après une pause de 40 jours, la Knesset (Parlement) a repris ses travaux pour la session parlementaire d'été, qui se poursuivra jusqu'à fin juillet prochain.

La société de radiodiffusion israélienne a déclaré ce qui suit:

"Des milliers de personnes ont manifesté dans la rue Kaplan à Jérusalem, près de la Knesset, pour exiger la démission du gouvernement et la tenue immédiate d'élections".

Et d'ajouter:

"Il est prévu que les manifestants se dirigent ensuite vers la rue de Gaza, où se trouve la résidence de Netanyahu, et qu'il y ait une autre marche pour bloquer Begin Road (artère majeure de Tel Aviv, en Israël), en référence à l'autoroute qui relie le nord et le sud d'Israël via Jérusalem-Ouest".

De son côté, le site d'information "Walla" a indiqué que la police israélienne avait intensifié ses forces pour sécuriser les manifestants et empêcher le blocage des routes.

Le mouvement de protestation "Libres dans notre pays" a déclaré dans un communiqué ce qui suit:

"Une société qui veut la vie et l'avenir doit s'assurer que la session de la Knesset qui s'ouvre aujourd'hui sera la dernière session du Parlement actuel".

"Ce gouvernement porte atteinte à la sécurité du pays et de ses citoyens au nom de la survie politique. Nous intensifierons la lutte jusqu'à ce qu'une date soit fixée pour les élections et nous appelons toutes les masses à participer aux mouvements de protestation et à retourner dans la rue"

, indique la même source.

Lundi matin, la police israélienne a arrêté 12 manifestants qui tentaient de fermer l'autoroute 1, reliant Tel-Aviv à Jérusalem, pour exiger le limogeage du gouvernement accusé de ne pas avoir récupéré les otages de Gaza, selon le journal hébreu "Haaretz".

Dimanche, des manifestants israéliens ont fermé l'entrée de la ville de Jérusalem, exigeant le renversement du gouvernement de Netanyahu et la tenue d'élections anticipées.

Récemment, les manifestants ont intensifié leurs protestations pour faire pression sur le gouvernement afin qu'il parvienne à un accord avec le mouvement de résistance palestinienne Hamas, notamment lorsque ce dernier a annoncé son approbation de la proposition des médiateurs relative à l'échange de détenus et à un cessez-le-feu, alors qu'Israël avait émis des réserves à ce sujet.

Avec la médiation du Qatar, de l'Égypte et des États-Unis, les factions palestiniennes de Gaza et d'Israël mènent depuis des mois des négociations indirectes pour parvenir à un accord sur l'échange de prisonniers et mettre fin à la guerre contre Gaza qui a éclaté le 7 octobre 2023.

Depuis, Israël mène une guerre contre Gaza qui a fait environ 115 000 morts et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et près de 10 000 disparus, dans un contexte de destruction massive et de famine qui a coûté la vie à des enfants et à des personnes âgées.

Israël poursuit la guerre malgré l'adoption d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU demandant l'arrêt immédiat des combats, et malgré le fait que la Cour internationale de Justice (CIJ) ait exigé des mesures immédiates pour prévenir les actes de

"génocide"

et améliorer la situation humanitaire à Gaza.

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