Lundi, le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a adressé une menace voilée au Premier ministre Benjamin Netanyahu concernant la guerre en cours depuis huit mois contre Gaza.
D'autre part, Ben Gvir et Bezalel Smotrich, ministre des Finances et chef de la formation d'extrême droite -Parti du sionisme religieux-, menacent de se retirer du gouvernement et de le renverser si Netanyahu accepte la proposition d'accord actuelle et met fin à la guerre contre la Bande de Gaza. S'agissant de l'opinion personnelle de Netanyahu, Ben Gvir a déclaré:
Je pense qu'il est enclin à approuver mon point de vue.
Occupation et déplacement
Ben Gvir, chef du parti d'extrême droite "Force juive", a renouvelé son appel à la réoccupation de la Bande de Gaza et au déplacement des Palestiniens.
Israël a occupé la Bande de Gaza entre 1967 et 2005, et Ben Gvir a récemment appelé de façon répétée à la réoccupation de l'enclave assiégée pour la 18ème année, et au déplacement des Palestiniens, ce qui a suscité de vives critiques aux niveaux régional et international.
La guerre contre Gaza a provoqué le déplacement forcé d'environ deux millions de Palestiniens et a fait quelque 115 000 victimes (morts et blessés), pour la plupart des femmes et des enfants, et près de 10 000 personnes portées disparues, dans un contexte de destruction massive et de famine qui a coûté la vie à des enfants et à des personnes âgées.
Israël poursuit sa guerre malgré le fait que le Conseil de sécurité des Nations Unies ait adopté une résolution exigeant l'arrêt immédiat des combats, et en dépit du fait que la Cour internationale de Justice (CIJ) ait exigé l'adoption immédiate de mesures visant à prévenir les actes à caractère génocidaire et à améliorer la situation humanitaire dans la Bande de Gaza.