Les représentants du gouvernement colombien sont dans la capitale vénézuélienne depuis samedi, selon le sénateur Ivan Cepeda, qui participe aux négociations amorcées en novembre dernier, déjà au Venezuela.
Nous espérons venir dans le pays avec de nouveaux accords qui développent cet important processus de paix.
Lors du dernier cycle de négociations tenu à La Havane, les parties sont convenues d'un cessez-le-feu bilatéral pour une période de six mois, entré en vigueur le 3 août.
Le même jour, le président de la Colombie, Gustavo Petro, a tenu une réunion sans précédent à Bogota avec les négociateurs en chef de l'ELN.
Une semaine plus tard, les pourparlers ont été entachés par une plainte du parquet concernant un projet présumé d'assassinat du chef du ministère public, fomenté par la guérilla.
La délégation de l'ELN a nié l'accusation, déclarant qu'il s'agissait d'une tentative de sabotage des négociations.
Le gouvernement colombien a demandé des clarifications et le ministre des Affaires étrangères Alvaro Leyva a lui-même suggéré qu'il pouvait s'agir d'un complot pour faire dérailler le dialogue.
Nous devons enquêter de manière approfondie, car il pourrait bien s'agir d'une bombe contre le processus de paix.
Les Forces armées enquêtent sur six possibles violations de la trêve par l'ELN.
Le président Petro s'entretient également avec des dissidents des FARC qui n'ont pas déposé leurs armes ou les ont reprises, ainsi qu'avec d'autres groupes et gangs paramilitaires qui continuent de commettre des crimes.