Les restes d'un missile de fabrication nord-coréenne retrouvé en Ukraine contiennent des composants visiblement fabriqués en Europe et aux États-Unis, malgré les sanctions sur Pyongyang, affirme mardi dans un rapport une organisation spécialisée.
La Corée du Nord fournit de l'armement à la Russie pour sa guerre contre l'Ukraine, selon les Occidentaux, qui imposent depuis des années d'importantes sanctions contre ce pays asiatique isolé.
Mais Pyongyang semble en mesure de contourner ces sanctions pour se procurer des pièces, selon ce rapport de l'ONG Conflict Armament Research (CAR).
Elle estime que le missile étudié, retrouvé le 2 janvier à Kharkiv, a été assemblé en mars 2023 au plus tôt.
Début janvier, les États-Unis, l'Union européenne (UE) et près de 50 pays ont accusé mardi la Corée du Nord de livrer des missiles à la Russie, alors que Pyongyang fait depuis longtemps l'objet de sanctions internationales pour ses activités militaires et nucléaires.