La substance avait été découverte dans l'aile ouest de la Maison Blanche au sein d'une zone fréquentée par des visiteurs extérieurs, déclenchant une polémique politique que l'exécutif s'était efforcé d'apaiser.
La poudre avait initialement été considérée comme potentiellement dangereuse, provoquant une brève évacuation. Les poudres suspectes reçues régulièrement par courrier dans les bâtiments officiels américains sont traitées comme de potentielles attaques chimiques ou bactériologiques.
Après analyse, le département de la Sécurité intérieure avait confirmé qu'il s'agissait bien de cocaïne. La substance et son emballage ont ensuite été envoyés au FBI pour tenter de déterminer la présence d'empreintes digitales ou d'ADN.
En vain, a annoncé le Secret Service jeudi, empêchant ainsi de recouper les indices avec les visiteurs des jours précédant la découverte. Il affirme également :
Aucune image de vidéosurveillance n'a permis de fournir d'indices à l'enquête.
L'élue républicaine Marjorie Taylor Greene a dénoncé jeudi la décision de conclure l'investigation, décriant l'absence de tests de dépistages de stupéfiants sur les personnes potentiellement suspectées par les enquêteurs.
Les spéculations étaient allées bon train au sein des médias américains sur l'identité du responsable et plusieurs personnalités à droite ont d'emblée pointé du doigt le fils du président, Hunter Biden, en raison de son passé parsemé d'addictions.
La porte-parole Karine Jean-Pierre avait ainsi indiqué que la drogue se situait dans une zone fréquemment utilisée par des visiteurs extérieurs invités par du personnel de la Maison Blanche.
Avant d'entrer dans des zones sensibles du bâtiment, ces visiteurs doivent laisser leur téléphone dans des casiers.
C'est dans un de ces casiers que la cocaïne a été trouvée.
Elle avait également insisté sur le fait que la famille Biden n'était pas présente à la Maison Blanche au cours du week-end où a été découverte la drogue.