Vidéo amateur montrant l'ampleur des dégâts provoqués par les récentes inondations au Burundi.
Le Burundi est confronté à une crise humanitaire majeure avec près de 100 000 déplacés à cause des pluies incessantes et des inondations, aggravées par le phénomène El Niño. Le gouvernement, soutenu par l'ONU, lance un appel à l'aide financière pour faire face à cette situation désastreuse.
Le gouvernement du Burundi, en collaboration avec la représentante de l'ONU sur place, sollicite une assistance financière afin de contrer les effets dévastateurs des pluies saisonnières qui ont engendré près de 100 000 déplacés dans le pays. Ces précipitations, accentuées par le phénomène climatique El Niño, ont également causé des pertes humaines et matérielles considérables.
L'Afrique de l'Est est frappée par des pluies torrentielles ces dernières semaines, provoquant des décès en Tanzanie et au Kenya, en plus des ravages au Burundi.
Connu comme l'un des pays les plus vulnérables au changement climatique, le Burundi subit des pluies presque continues depuis septembre, perturbant les saisons habituelles de pluies.
Les autorités burundaises ont signalé que
plus de 200 000 personnes ont été affectées
par les inondations, les glissements de terrain et d'autres phénomènes météorologiques violents, avec une augmentation significative du nombre de déplacés internes. Les infrastructures, les moyens de subsistance et les habitations ont été détruits, aggravant la crise.
Face aux prévisions de fortes précipitations persistant jusqu'en mai,
le gouvernement et les acteurs humanitaires appellent à des ressources financières
pour répondre aux besoins croissants et prévenir une détérioration supplémentaire de la situation. Actuellement, plus de 300 000 personnes nécessitent une assistance humanitaire urgente.
Malgré les appels à déclarer l'état de catastrophe naturelle ou d'urgence,
le gouvernement est critiqué pour sa gestion de la crise.
À Bujumbura, la capitale économique, les inondations ont déjà causé d'importants dégâts, obligeant certains établissements à fermer leurs portes.
La montée des eaux du lac Tanganyika suscite également des inquiétudes
, les niveaux atteignant des records depuis des décennies. Le phénomène El Niño, persistant depuis l'année précédente, a eu des répercussions dévastatrices dans toute la région, rappelant les catastrophes passées et soulignant l'urgence d'une action coordonnée pour atténuer les effets du changement climatique.
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