Les évacuations se poursuivent samedi dans des régions russes de l'Oural touchées par des inondations majeures, qui balayent également le Kazakhstan voisin, sans réel répit en vue car le niveau de l'eau continue à monter par endroits.
Ces crues sont causées par de fortes pluies associées à une hausse des températures, à la fonte accrue des neiges et à la débâcle des glaces hivernales recouvrant rivières et fleuves.
Samedi matin, le niveau du fleuve atteignait 11,71 mètres, selon les autorités locales. C'est bien plus que le seuil jugé critique, et cela représente une nouvelle augmentation d'environ 42 cm par rapport à la veille.
Près de 14.000 personnes ont déjà été évacuées, a indiqué la mairie, et des milliers de maisons ont été inondées.
Les secouristes et forces de l'ordre continuaient samedi à aider les habitants à quitter leur domicile.
Plus à l'est, la région de Kourgan risque d'être elle aussi inondée dans les prochains jours.
L'eau est traîtresse, et avec une telle masse, sa croissance est imprévisible.
Si le degré d'influence du changement climatique reste à déterminer, il est déjà établi par les scientifiques que le réchauffement de la planète favorise des événements météorologiques extrêmes comme les fortes précipitations à l'origine d'inondations.
Malgré ces protestations et la gravité de la situation, aucun déplacement du président Vladimir Poutine n'a pour l'heure été annoncé dans ces zones.