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Burkina Faso: L'armée neutralise un haut cadre de ‘'Daech''

L'armée burkinabè a annoncé mardi avoir neutralisé un important cadre de "Daech" nommé Harouna Oulel alias Abdel-Malick, le numéro deux de la branche de cette organisation terroriste au Burkina, selon l'agence de presse étatique Agence d'Information du Burkina (AIB).

12:42 - 24/01/2024 mercredi
MAJ: 12:53 - 24/01/2024 mercredi
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Des soldats de l'armée burkinabè lors de l'entraînement militaire annuel Flintlock organisé par l'Académie internationale de lutte contre le terrorisme à Jacqueville, le 14 mars 2023.
Crédit Photo : ISSOUF SANOGO / AFP (Archive)
Des soldats de l'armée burkinabè lors de l'entraînement militaire annuel Flintlock organisé par l'Académie internationale de lutte contre le terrorisme à Jacqueville, le 14 mars 2023.

L'armée burkinabè a annoncé mardi avoir éliminé un haut responsable de "Daech" au Burkina Faso, selon des sources sécuritaires citées par l'Agence d'Information du Burkina (AIB).


Harouna Oulel, également connu sous le nom d'Abdel-Malick, occupait le poste de numéro deux de "Daech" dans ce pays d'Afrique de l'Ouest. Il a été tué, accompagné de plusieurs de ses lieutenants, lors d'une opération sécuritaire menée dans la région du Sahel le 21 janvier dernier.

Selon les informations, la neutralisation de Harouna Oulel, dont la tête était mise à prix pour la somme de 150 millions de FCFA, constitue une avancée significative dans la lutte contre le terrorisme et la restauration de l'intégrité territoriale, en particulier dans le nord du Burkina Faso.


Le 21 janvier 2024, Abdel-Malick a quitté la zone des trois frontières en direction de la commune rurale de Markoye (province de l'Oudalan), à bord d'un pick-up escorté par des combattants terroristes à motocyclettes, précise l'AIB.


Le convoi du cadre de "Daech" a été repéré par les appareils de l'armée de l'air burkinabè, qui ont bombardé la zone alors que le groupe faisait une pause sous des arbustes.

Le bilan établi par les soldats au sol fait état de cinq terroristes tués, dont Harouna Oulel, et de quatre autres blessés. Des motocyclettes et du matériel militaire ont également été détruits lors de cette opération, rapporte la même source.


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