Enceinte de la mosquée Al-Aqsa dans la vieille ville de Jérusalem, le 3 janvier 2023. @ AHMAD GHARABLI / AFP
Le ministre extrémiste israélien de la Sécurité nationale, Itamar Bin Gvir, a menacé, mercredi, de prendre à nouveau d'assaut la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est, sans préciser de date.
Le chef du parti de droite "Pouvoir juif", Bi Gvir, avait pris d'assaut la mosquée Al-Aqsa, le 3 janvier dernier, provoquant ainsi une vague de condamnations palestiniennes, arabes, islamiques et internationales.
Ben Gvir a déclaré, dans une interview accordée à la radio de l'armée israélienne ce qui suit :
"Je veux faire comprendre au Hamas qu'ils ne sont pas les propriétaires de la maison. Mon message est claire: Vous ne menacerez pas un ministre de l'État d'Israël".
Et d'ajouter :
"Ne vous inquiétez pas, je vais remonter",
les extrémistes juifs considérant la prise d'assaut de la mosquée Al-Aqsa comme une
"ascension"
.
La veille de la prise d'assaut d'Al-Aqsa, l'Autorité de radiodiffusion israélienne a fait savoir que le mouvement Hamas avait adressé un message via l'intermédiaire égyptien et les Nations unies, selon lequel le mouvement ne resterait pas
"les bras croisés"
si Ben Gvir exécutait sa menace.
Depuis 2003, la police israélienne a, unilatéralement, autorisé les extrémistes israéliens à prendre d'assaut la mosquée tous les jours, sauf les vendredis et les samedis de chaque semaine.
Le département des Dotations islamiques à Jérusalem, affilié au ministère jordanien des Dotations et responsable de la gestion des affaires de la mosquée, rejette les incursions et appelle à y mettre fin, sans réponse du côté israélien.
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