Berlin: "la guerre frappera aux portes de l'Otan si l'Ukraine échoue à se défendre''

17:184/04/2024, Perşembe
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La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock et son homologue ukraninien, Dmytro Kuleba.
Crédit Photo : JOHANNA GERON / POOL / AFP
La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock et son homologue ukraninien, Dmytro Kuleba.

La ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a déclaré jeudi que "si l'Ukraine échoue à se défendre face à la Russie, la guerre risquerait de s'étendre aux frontières de l'Europe et de l'Otan''.

La cheffe de la diplomatie allemande s'exprimait à la presse depuis Bruxelles, la capitale belge, qui accueille mercredi et jeudi la réunion des ministres des Affaires étrangères de l'Otan, soulignant l'importance de poursuivre le soutien apporté à l'Ukraine.


Annalena Baerbock, a alerté que:


Si l'Ukraine échoue à défendre la liberté de l'Europe, le spectre d'une guerre s'installera à Berlin et à Bruxelles, centre de l'Union européenne.

Et d'ajouter:
"Il sera donc dans notre intérêt absolu d'accroître notre soutien à l'Ukraine, en particulier à l'occasion du 75e anniversaire de l'Otan, non seulement en tant qu'alliance défensive mais en encore en tant qu'alliance qui garantit notre liberté et notre paix''.

Annalena Baerbock a estimé que la Russie menait une guerre hybride contre l'Europe, soulignant que la situation actuelle avait une incidence négative sur les pays baltes et la Moldavie.

La cheffe de la diplomatie allemande a également fait observer que Berlin avait déjà été exposé à une guerre hybride russe basée sur la désinformation et les cyberattaques, affirmant à cet effet:


Nous devons donc être plus prudents et nous protéger de cette guerre hybride à tous les niveaux.

La responsable allemande a indiqué que l'Otan représente le meilleur bouclier protecteur non seulement pour la sécurité et la paix, mais aussi pour la démocratie.


Le 24 février 2022, la Russie a lancé une opération militaire en Ukraine, ce qui a provoqué une colère et de multiples réactions à l'échelle internationale, ainsi que l'imposition de sanctions financières et économiques inédites et des plus sévères à l'endroit de Moscou.


Pour mettre un terme à son opération, la Russie pose comme préalable le renoncement de l'Ukraine à ses plans d'adhésion à des entités et alliances militaires, dont l'Otan, et l'adoption d'un statut de
"neutralité totale''
, ce que Kiev considère comme étant une
"ingérence dans sa souveraineté''.

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