Une énorme fumée s'est élevée suite à l'explosion, plongeant la population locale dans une grande panique.
Selon la dépêche, une personne a été tuée et de nombreuses autres ont été blessées, sans donner de détails sur l'identité de la victime.
L'armée israélienne a confirmé dans un communiqué être à l'origine de l'attaque à Beyrouth. Dans une déclaration écrite, elle assure qu'un commandant du Hezbollah, présumé responsable de la mort de 12 personnes à Majdal Shams et de nombreux Israéliens, a été visé. Le nom du commandant et les détails de l'attaque n'ont pas été précisés.
Nous nous réservons pleinement le droit de prendre toutes les mesures nécessaires pour dissuader l’agression israélienne.
Plus tôt dans la soirée, un drone israélien a tiré plusieurs missiles sur un bâtiment à proximité du Conseil de la Choura du Hezbollah à Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth. Selon l’agence de presse officielle libanaise, le bombardement a entraîné l’effondrement de deux étages d’un immeuble. Le ministère libanais de la Santé a rapporté qu’une personne avait été tuée et 68 blessées.
De son côté, l’armée israélienne a affirmé avoir ciblé un commandant militaire du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth, en raison de sa présumée implication dans le bombardement de la ville de Majdal Shams il y a quelques jours, sans révéler son identité.
Depuis le 8 octobre, les factions libanaises et palestiniennes au Liban, notamment le Hezbollah, échangent des bombardements quotidiens avec l’armée israélienne à travers la "Ligne bleue", faisant des centaines de morts et de blessés, principalement du côté libanais.
Les factions conditionnent l’arrêt des bombardements contre Israël à la fin de la guerre qu’il mène, avec le soutien américain, dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre 2023. Cette guerre a causé plus de 130 000 morts et blessés palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, et plus de 10 000 disparus.