Crédit Photo : KAWNAT HAJU / AFP
Des volutes de fumée se dégageant à la suite d'une frappe aérienne israélienne dans le village frontalier de Chihine, au sud du Liban, le 28 juillet 2024. Les retombées de la guerre de Gaza se font régulièrement sentir à la frontière israélo-libanaise, où les échanges transfrontaliers meurtriers se sont intensifiés entre les troupes israéliennes et les combattants du Hezbollah.
L'Egypte a mis en garde, dimanche, contre les risques liés à l'ouverture d'un nouveau front de guerre au Liban et a appelé à un cessez-le-feu immédiat dans la Bande de Gaza.
Cette mise en garde fait suite à la mort de 12 personnes lors d'une attaque au missile dans la ville druze de Majdal Shams, sur les hauteurs du Golan occupé par Israël.
Alors qu'Israël a imputé l'attaque de samedi au Hezbollah, le groupe libanais a nié toute implication.
Dans un communiqué, le ministère égyptien des affaires étrangères a déclaré que l'ouverture d'un nouveau front de guerre au Liban
"pourrait entraîner la région dans une guerre régionale généralisée".
Il a souligné l'importance de
"soutenir le Liban, son peuple et ses institutions, et d'épargner au pays les horreurs de la guerre".
Le communiqué appelle les puissances influentes
"à intervenir immédiatement pour épargner aux peuples de la région les conséquences désastreuses de l'extension du conflit, qui pourrait constituer une menace pour la paix et la sécurité internationales".
Il appelle également à un
"cessez-le-feu immédiat et global pour mettre fin aux souffrances humanitaires dans la Bande de Gaza le plus rapidement possible".
Les craintes d'une véritable guerre entre Israël et le Hezbollah se sont accrues à la suite des échanges d'attaques transfrontalières entre les deux parties. Cette escalade s'inscrit dans le contexte des attaques israéliennes meurtrières contre la Bande de Gaza, qui ont fait plus de 39 300 victimes depuis le mois d'octobre dernier.
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