Des policiers français patrouillent aux alentours de la tour Eiffel à Paris, le 13 septembre 2023.
Faisant état d’un repli
"sur lui-même"
, elle avait exposé
"son inquiétude"
mais
"aucun élément n'avait permis de susciter de nouvelles poursuites pénales".
Le procureur assure, par ailleurs, que le Parquet national antiterroriste (PNAT) s’est rapidement saisi de l’enquête, compte tenu du
"déroulement et de la nature-même des faits, de la personnalité de leur auteur déjà condamné pour une infraction terroriste, et du suivi dont il faisait toujours l’objet".
L’homme, né en 1997, de nationalité française et d’origine iranienne, s’était converti à l’Islam en 2015 et avait rapidement rallié une idéologique radicale.
Dès 2016, il avait été interpellé par les services de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) puis condamné en mars 2018 à une peine de 5 ans de prison, dont 1 avec sursis, par le tribunal judiciaire de Paris, pour avoir préparé un attentat dans le quartier de La Défense.
À cette époque, les investigations ont notamment permis de révéler qu’il avait projeté de se rendre
"en zone irako-syrienne"
et était en lien avec certains individus "
actifs en zone irako-syrienne".
Selon Jean-François Ricard, au moment de son passage à l’acte samedi, l’assaillant a publié une vidéo sur le réseau social X, revendiquant son appartenance à Daech.
À ce stade, sa garde à vue se poursuit et trois personnes de son entourage ont également été interpellées.
L’enquête a été ouverte sous la qualification d’
"assassinat et tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste"
et "
association de malfaiteurs terroristes en vue de la préparation de crimes d'atteinte aux personnes".
S’agissant du déroulé des faits, le procureur indique que la victime décédée est de nationalité allemande et d’origine philippine, tandis que les deux blessés sont un Britannique et un Français.
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