Le premier parti d'opposition en Afrique du Sud a réclamé lundi aux autorités une enquête sur les agissements du vice-président du pays après des accusations de corruption dans la presse locale et à quelques mois d'élections générales à risque pour le parti au pouvoir.
Selon plusieurs enquêtes parues dans les médias sud-africains, Paul Mashatile mènerait un train de vie de luxe, séjournant notamment dans des propriétés cossues appartenant à des proches, en échange de faveurs accordées entre autres dans le cadre de marchés.
Nous continuerons à utiliser tous les moyens dont nous disposons pour que justice soit faite et que l'affaire fasse l'objet d'une enquête en bonne et due forme.
Le clan Mashatile n'a pas répondu aux demandes de commentaires. Paul Mashatile a rejeté en bloc ces dernières semaines les accusations d'agissements datant d'avant sa nomination au poste de vice-président qu'il occupe depuis mars 2023.
Les Sud-Africains sont prochainement appelés à se rendre aux urnes pour renouveler leur Parlement, qui désignera ensuite le prochain président. La date précise des élections doit encore être annoncée, mais elles sont attendues entre mai et août.
Une partie de l'opposition s'est rassemblée autour du DA, qui a monté une coalition avec dix petits partis.