8 030 interpellations depuis le 7 octobre dernier en Palestine occupée

15:334/04/2024, Perşembe
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L'armée d'occupation arrête un Palestinien lors d'un raid en Palestine occupée.
Crédit Photo : AA / Archive
L'armée d'occupation arrête un Palestinien lors d'un raid en Palestine occupée.

Le nombre de détenus en Palestine occupée est passé à 8 030 depuis le 7 octobre dernier, après que l'armée israélienne a arrêté dans la nuit de mercredi à jeudi 40 Palestiniens.

C'est ce qu'a déclaré la Commission pour les affaires des prisonniers et ex-prisonniers palestiniens (qui dépend de l'Autorité palestinienne) et le Club des prisonniers palestiniens (organisation indépendante, non gouvernementale), dans un communiqué conjoint examiné par Anadolu.


Selon le communiqué,
"les forces israéliennes ont arrêté au moins 40 citoyens de Palestine occupée dans la nuit de mercredi à jeudi, portant le nombre total d'arrestations après le 7 octobre à plus de 8 030".

Les arrestations de 40 Palestiniens, dont 3 femmes et d'anciens prisonniers, ont été réparties sur les gouvernorats de Ramallah (centre), Jénine, Naplouse, Qalqilya et Tubas (nord), et Hébron et Bethléem (sud), selon le communiqué.

Le communiqué précise que le nombre d'interpellations inclut
"les Palestiniens maintenus en détention par les forces d'occupation et ceux qui ont été remis en liberté après leur arrestation".

Depuis le déclenchement de la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre 2023, l'armée israélienne a intensifié ses opérations militaires en Palestine occupée, faisant au moins 456 morts et 4 750 blessés, selon le ministère palestinien de la Santé. Elle a également procédé à la destruction d'infrastructures dans plusieurs villes et villages de ce territoire. Tel-Aviv impose également des restrictions à l'accès des fidèles à la mosquée Al-Aqsa pendant le mois de Ramadan.

Israël mène une guerre dévastatrice dans la bande de Gaza qui a fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont conduit Tel-Aviv à comparaitre devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour
"génocide".

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