Israël interpelle 66 journalistes depuis le 7 octobre en Palestine occupée

11:524/04/2024, Perşembe
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Israël a interpellé 66 journalistes de Palestine occupée, incluant Jérusalem-Est, depuis le début de sa guerre contre la bande de Gaza, le 04 avril 2024.
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Israël a interpellé 66 journalistes de Palestine occupée, incluant Jérusalem-Est, depuis le début de sa guerre contre la bande de Gaza, le 04 avril 2024.

Le Club des prisonniers palestiniens a fait savoir ce mercredi qu'Israël a interpellé 66 journalistes de Palestine occupée, incluant Jérusalem-Est, depuis le début de sa guerre contre la bande de Gaza, le 7 octobre 2023.

Ce chiffre a été communiqué suite à l'arrestation, à l'aube de ce mercredi, de la journaliste Asma Noah Harish (32 ans) à son domicile de la ville de Ramallah, au centre de la Palestine occupée, par les autorités israéliennes.


Le Club (non gouvernemental) a déclaré par voie de communiqué que
"le nombre de journalistes, hommes et femmes, détenus en Palestine occupée, incluant la ville de Jérusalem-Est, après le 7 octobre a atteint les 66 personnes. L'occupation continue de détenir 45 d'entre eux, dont 4 femmes journalistes, dont la dernière en date est la journaliste Asma".

Le Club a souligné que l'arrestation de la journaliste Asma
"vient s'ajouter à l'arrestation de son père, Noah, et de son frère Ahmed".

Selon la même source, cette escalade
"s'inscrit dans le cadre des vastes campagnes d'arrestations menées par l'armée d'occupation après le 7 octobre, avec les arrestations des femmes, qui se sont récemment considérablement intensifiées".

Le Club des prisonniers a rapporté que
"23 des journalistes hommes et femmes détenus ont été transférés en détention administrative (sans chef d'inculpation) sous prétexte de l'existence d'un (dossier secret), parmi lesquels les journalistes Ikhlas Sawalha et Bushra Al-Taweel".

Quant à la majorité des autres journalistes détenus,
"ils ont été accusés d'incitation à la violence (contre Israël) sur les réseaux sociaux ou les médias dans lesquels ils travaillent"
, selon la même source.

Le Club des prisonniers palestiniens considère qu'
"au cours des dernières décennies, l'occupation a adopté une politique d'arrestation de journalistes, en plus de plusieurs autres persécutions, crimes et violations à leur encontre, dans une tentative continue de faire taire leurs voix et de combattre le récit palestinien".

L'organisation palestinienne a renouvelé son appel aux institutions internationales des droits de l'homme pour
"assumer leurs responsabilités nécessaires à la lumière du génocide qui se poursuit toujours contre notre peuple à Gaza et du ciblage de tous les segments de la société palestinienne par le biais des arrestations généralisées et systématiques".

Selon le Club des prisonniers,
"le nombre total de prisonniers palestiniens dans les geôles de l'occupation israélienne a atteint à la fin mars plus de 9 400, dont 3 661 détenus administratifs".

Depuis le début de la guerre israélienne dans la bande de Gaza, le 7 octobre, l'armée israélienne a intensifié ses attaques en Palestine occupée, en incluant Jérusalem-Est, causant des affrontements avec les Palestiniens qui ont fait 456 morts et environ 4 750 blessés, selon le ministère palestinien de la Santé.

Le nombre de détenus palestiniens en Palestine occupée a atteint plus de 7 990 depuis le 7 octobre 2023.


Depuis le 7 octobre, Israël poursuit cette guerre malgré la publication d'une résolution du Conseil de sécurité de l'ONU exigeant un cessez-le-feu pendant le mois de Ramadan. L'État hébreu mène des opérations militaires meurtrières dans la Bande de Gaza qui ont fait des dizaines de milliers de victimes civiles, pour la plupart des enfants et des femmes, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'une destruction massive des infrastructures, qui ont valu à Tel Aviv de comparaître devant la Cour internationale de Justice (CIJ) pour des accusations de
"génocide".

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