Un peu plus de 803.000 nouveaux véhicules particuliers ont été mis sur les routes des pays de l'Union européenne le mois dernier, a précisé mercredi l'association des constructeurs automobiles du Vieux continent (ACEA) dans un communiqué.
Le marché automobile européen a recommencé à croître durablement depuis août 2022, alors que la crise du Covid-19, conjuguée à une pénurie de pièces dont les cruciaux composants électroniques, lui avait porté un coup très dur.
Côté motorisations, alors que l'UE a validé fin mars la fin de la vente des autos à moteurs thermiques en 2035, les automobiles électriques ont poursuivi en avril leur progression et représentent désormais 11,8% du marché européen (+2,7 points sur un an). Les voitures à essence restent néanmoins majoritaires parmi les nouvelles immatriculations (38,2%) tandis que les hybrides (carburant-électricité) pointent à 24,8%.
Depuis le début de l'année, Volkswagen a conforté sa place de plus gros vendeur d'automobiles en Europe, régnant sur 26,1% du marché (+1,5 point en un an), aidé par le dynamisme de sa marque tchèque Skoda et de Cupra, versions sportives des espagnoles Seat.
Le géant allemand est suivi par le franco-italo-américain Stellantis (19,2% du marché, en baisse de 1,2 point sur un an), dont la marque Alfa Romeo a bondi de 145,6% sur un an grâce à de nouveaux modèles, et le français Renault, qui atteint 10,9% du marché européen (+1 point en un an), servi par le dynamisme des voitures à coûts serrés Dacia dont les volumes ont crû de 42,3%.
Dans le bas du tableau en volumes, l'américain Tesla bénéficie de l'engouement pour les voitures électriques, puisque ses immatriculations ont plus que doublé (+112,4%) sur un an depuis début 2023, lui permettant de dépasser Volvo et Nissan.