Les modules de propulsion combinent un moteur électrique, un convertisseur et la transmission, offrant "des performances et une autonomie améliorée à un prix concurrentiel", souligne dans un communiqué le constructeur issu de la fusion de Fiat-Chrysler et Peugeot-Citroën. Ils seront destinés à ses plus gros véhicules, comme les SUV et pickups chéris du marché américain, promettant une autonomie de 800 kilomètres.
Cet investissement permettra de préserver plus de 265 emplois sur l’ensemble de ces trois anciennes usines Chrysler de la ville de Kokomo, dans le nord des Etats-Unis. La production devrait débuter au troisième trimestre 2024, une fois les sites modernisés (moulage, usinage, assemblage).
Stellantis y exploite actuellement cinq sites de production de groupes motopropulseurs, pour un total de 7.000 salariés.
A 400 kilomètres de là, l'autre site Stellantis de Belvidere (Illinois) doit cesser bientôt sa production de Jeep, avec 1.250 licenciements à la clé.
L'électrification du marché nord-américain, qui reste balbutiante par rapport à la Chine et l'Europe, est la priorité de Stellantis pour 2023, a annoncé le patron du groupe Carlos Tavares fin février.
Stellantis compte vendre 50% de voitures électriques aux Etats-Unis, pickups compris, à horizon 2030, alors qu'elles ne représentaient que 5,8% du marché des voitures neuves en 2022. Le groupe prévoit de lancer plus de 25 véhicules électriques sur ce marché d’ici à 2030.
Le premier pick-up Ram électrique doit notamment renforcer l'offre du groupe dès 2023, suivi des grandes Jeep "Recon" et "Wagoneer S" en 2024.