La Türkiye envisage le démarrage du projet de la route de développement en 2025

La rédaction
13:3318/09/2024, Çarşamba
AA
Le ministre turc des Transports et des Infrastructures, Abdulkadir Uraloglu.
Crédit Photo : AA / Archive
Le ministre turc des Transports et des Infrastructures, Abdulkadir Uraloglu.

Les autorités turques ont annoncé, mercredi, leur intention de commencer en 2025 le projet de la route de développement, qui a pour but de relier l'Irak à l'Europe via la Türkiye.

"Les préparatifs pour la route de développement sont presque terminés, nous sommes en train de discuter de son financement. Nous prévoyons de débuter en 2025,"
a déclaré à Anadolu le ministre turc des Transports et des Infrastructures, Abdulkadir Uraloglu.

Le projet comprendra des lignes ferroviaires et routières partant du port d'Al-Faw à Bassora, dans le sud de l'Irak, et traversant Diwaniya, Najaf, Karbala, Bagdad, et Mossoul. Il permettra de rejoindre le port de Mersin, situé dans le sud de la Türkiye, et de se rendre en Europe par la route via Istanbul.

Concernant la récente restriction d’accès à Instagram en Türkiye, Abdulkadir Uraloglu a expliqué que les entreprises appliquent des règles en fonction des pays où elles sont implantées.


"Si la plateforme n'apprécie pas un message ou un post, elle peut le bloquer selon ses propres règles. Elle peut également supprimer des messages ou suspendre des comptes. Les États ont leurs propres règles, tout comme les entreprises. Il est important de prendre en compte les règles de l'État ainsi que les sensibilités des sociétés,"
a-t-il précisé.

Abdulkadir Uraloglu a souligné que les règles doivent être bien établies sur les plateformes de médias sociaux. La Türkiye a défini et mis à jour ces règles pour suivre les évolutions nécessaires.

Il a également rappelé que les messages contenant des obscénités, des jeux d'argent, ou des insultes à Mustafa Kemal Atatürk, fondateur de la République de Türkiye, sont considérés comme des délits.


"Nous avertissons régulièrement Instagram pour qu'il prenne les mesures nécessaires. (...) Par exemple, ils classifient le PKK comme une organisation terroriste, mais ne font pas de même pour le PYD ou le FETO, que la Türkiye considère également comme des organisations terroristes,"
a-t-il ajouté.

Il a conclu en affirmant:
"Toutes les plateformes sont désormais conscientes de la position ferme de la Türkiye sur cette question. Si nécessaire, nous pouvons imposer diverses sanctions, telles que l'interdiction de publicités, la réduction de la vitesse d'accès, voire le blocage. Nous avons montré que la Türkiye est capable de le faire."

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