Les agents du MIT ont découvert que tout l'arsenal, des vêtements aux armes, des explosifs aux ustensiles de la vie quotidienne, utilisés par le groupe terroriste étaient produits dans ces sites en Syrie, selon des sources de sécurité.
Par l'intermédiaire de ses agents sur le terrain, les services de renseignement turcs ont appris que le PKK fait fonctionner ses infrastructures militaires, économiques et logistiques sous le couvert d'infrastructures civiles dans les villes syriennes d'Ayn al-Arab, de Kameshli et d'Amouda en Syrie.
Des responsables du groupe terroriste ont également été pris pour cible, précisent les mêmes sources.
L'opération de mardi fait suite à l'attaque terroriste du PKK qui a coûté la vie à 12 soldats turcs dans le nord de l'Irak.
Les terroristes du PKK se cachent souvent dans le nord de l'Irak pour préparer des attaques transfrontalières en Türkiye. Le PKK possède également une branche syrienne, connue sous le nom de YPG.
Au cours de sa campagne de terrorisme de plus de 35 ans contre la Türkiye, le PKK - inscrit sur la liste des organisations terroristes par la Türkiye, les États-Unis et l'Union européenne - a été responsable de la mort de plus de 40 000 personnes, dont des femmes, des enfants et des nourrissons.