Le président sortant, dont la victoire a été annoncée par la Commission électorale suprême (YSK), sur la base des résultats parties non définitifs après le dépouillement de plus de 99% des urnes, a effectué un discours devant une immense foule rassemblée devant le complexe présidentiel à Ankara, la capitale.
Après un rapide retour sur la campagne, et des critiques sur les promesses et projets du candidat de l’opposition, notamment la faiblesse de ses engagements concernant la lutte contre le terrorisme, le Chef de l’État a voulu mettre l’accent sur les priorités du futur gouvernement qui sera annoncé dans les plus brefs délais.
Les élections étant maintenant terminées, nous allons réserver toute notre énergie et tout notre temps à travailler, à produire des œuvres et à servir.
Comme tout au long de sa campagne, tant à travers ses discours que lors de ses nombreux déplacements dans les régions concernées, Erdogan a rappelé la mobilisation totale de l’État et de ses institutions en faveur des sinistrés des terribles tremblements de terre de début février.
L’autre grand chantier qui attend l’exécutif est la situation économique du pays.
Pour le leader turc, l’autre sujet qui occupe une place importante dans l’opinion publique turque, est celui de l’avenir des réfugiés syriens présents en Türkiye.
Il a rappelé que grâce à la construction de nombreux logements dans les zones sécurisées par les forces armées turques dans le nord de la Syrie, près de 600 000 Syriens sont déjà rentrés dans leur pays.
Pour conclure son allocution, Erdogan a invité les leaders des autres partis qui ont composé, avec le Parti de la Justice et du Développement (AK Parti), l'Alliance du Peuple, à monter sur scène afin de saluer tous ensemble les dizaines de milliers de personnes venues l'acclamer.