Au Bénin, les députés ont bloqué aux premières heures du samedi 02 mars 2024 la recevabilité d’une proposition de loi portant sur la révision de la constitution. Au vote, les ¾ de 109 députés n’ont pas dit oui.
Les députés n’ont pas voulu accepter le document avant qu’on ne passe à son étude. Au terme du processus, l’initiateur déclare qu’il n’a guère échoué mais qu’il a eu le mérite d’avoir proposé cette loi.
Grande victoire !
Pour les opposants au régime de Patrice Talon, cet échec enregistré par la proposition de loi portant révision de la constitution est la réponse à la modification de la loi fondamentale opérée nuitamment et clandestinement en 2019 par un parlement monocolore installé dans le sang des Béninois.
Dans le code électoral en vigueur, il est prévu la tenue combinée des scrutins législatifs et municipaux avant l’élection du président de la République. Mais dans les calculs politiques, les gouvernants actuels veulent inverser l’ordre en commençant par la présidentielle pour déboucher sur les législatives et communales.