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JO 2024: Scandale d'espionnage par drone dans les rangs canadiens

Bev Priestman, sélectionneuse de l'équipe canadienne de football féminin, suspendue des JO 2024 pour espionnage par drone des entraînements néo-zélandais.

11:33 - 26/07/2024 vendredi
AFP
Un pilote de drone, dans la province de Namur, en Belgique, le 24 juin 2024.
Crédit Photo : JOHN THYS / AFP / Archive
Un pilote de drone, dans la province de Namur, en Belgique, le 24 juin 2024.

La sélectionneuse de l'équipe canadienne Bev Priestman a été suspendue de son poste pour la durée des JO à la suite de l'espionnage par drone de deux entraînements de la Nouvelle-Zélande, a annoncé dans la nuit de jeudi à vendredi le comité olympique canadien.


"Au cours des dernières 24 heures, des informations supplémentaires ont été portées à notre attention concernant l'utilisation de drones contre des adversaires, avant les Jeux olympiques de Paris 2024"
, a indiqué le comité olympique canadien (COC) dans un communiqué diffusé après la victoire du Canada contre la Nouvelle-Zélande (2-1).

"À la lumière de ces nouvelles révélations, Canada Soccer a pris la décision de suspendre l'entraîneur principal de l'équipe nationale féminine, Bev Priestman, pour le reste des Jeux olympiques de Paris 2024 et jusqu'à la fin de l'enquête externe indépendante"
, poursuit le COC, alors que les Canadiennes, championnes olympiques en titre, rencontrent la France dimanche à Saint-Étienne.

Mercredi, un membre de l'équipe de football féminine canadienne a été condamné à huit mois de prison avec sursis pour le survol par un drone d'une séance d'entraînement des Néo-Zélandaises.

Le quadragénaire avait été interpellé lundi par la police, avisée par le superviseur des sites olympiques d'entraînement de Saint-Étienne, après avoir filmé à l'aide d'un drone une séance d'entraînement de la Nouvelle-Zélande, future adversaire des Canadiennes jeudi à Geoffroy-Guichard (17h00).


À la suite de cet incident, la commission de discipline de la Fifa a ouvert une procédure contre l'équipe du Canada et la sélectionneuse, qui s'était retirée d'elle-même pour le match contre la Nouvelle-Zélande.


Dimanche et jusqu'à la fin des JO, l'entraîneur adjoint Andy Spence dirigera l'équipe.


"Nous ne sommes pas des tricheuses"
, a déclaré la défenseuse Vanessa Gilles à Saint-Étienne après la victoire.

"Honnêtement cela n'a pas été facile. Il y a eu beaucoup d'émotion, de frustration et d'humiliation car en tant que joueuses, cela ne reflète pas nos valeurs et ce que nous voulons représenter en tant que compétitrices aux JO",
a-t-elle ajouté en zone mixte.

"Les Jeux, c'est la représentation du fair-play. Comme Canadiennes, ce ne sont pas nos valeurs, notre pays. Nous ne sommes pas des tricheuses. Cela a été très dur mais en tant que joueuses nous avons su être soudées",
a poursuivi la joueuse qui évolue à l'OL.

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