Le club de la capitale a mis sa menace à exécution, se privant ainsi de sa superstar au moment de lancer la défense de son titre de champion.
Cette décision n’est pas à proprement parler une surprise tant la tension est à son paroxysme entre le PSG et son attaquant vedette, qui était déjà exclu par sa direction des entraînements avec l’équipe première en raison de son refus de ne pas prolonger son contrat tout en souhaitant aller au terme de son bail, fixé en juin 2024. Un cas de figure inacceptable pour Paris, qui s'estime floué.
Deux mois après le déclenchement du bras de fer, les positions des deux camps sont figées: Paris souhaite vendre Mbappé d’ici la fin du mercato, le 1er septembre, si celui-ci refuse de prolonger alors que le champion du monde 2018 a indiqué n’avoir nulle intention de partir dès cet été.
En ne convoquant pas le joueur pour la réception des Lorientais, le PSG continue donc de se montrer inflexible même si sa position pourrait être intenable si Mbappé restait à Paris au terme de la période des transferts.
La situation place d’ores et déjà dans l’embarras le nouvel entraineur Luis Enrique, obligé de se passer du meilleur buteur du Mondial-2022 et de bricoler un secteur offensif totalement expérimental.
Le feuilleton Mbappé pourrait d'ailleurs avoir des incidences fâcheuses pour les Bleus. Si le conflit avec le PSG perdure et que Mbappé est aussi privé des deux prochains rendez-vous en L1, à Toulouse (20 août) et contre Lens (26 août), ce qui semble être la tendance, l'attaquant n'aura pas disputé le moindre match officiel en trois mois.
Cela compliquera sérieusement la tâche du sélectionneur Didier Deschamps au moment de confectionner sa liste pour les rencontres face à l'Irlande (le 7 septembre en qualifications de l'Euro-2024) et en Allemagne (amical, le 12 septembre).