La décrue a débuté dans le nord de la France deux jours après le début d'un second épisode de crues exceptionnelles en deux mois, mais de nombreuses localités restaient encore jeudi les pieds dans l'eau.
Après le décès d'un septuagénaire dans sa voiture immergée mercredi en Loire-Atlantique (ouest), dans les Ardennes (nord-est) les pompiers ont secouru jeudi matin une conductrice qui s'était engagée sur une route inondée.
Outre le Pas-de-Calais (nord) et les Ardennes, les crues touchent aussi trois autres départements du nord et nord-est de la France, classés en vigilance orange: le Nord, la Meuse et l'Aisne, où les crues se propagent vers l'aval.
Des pompiers sont déployés avec des bateaux gonflables et un tracteur aide les habitants à traverser les rues.
Nombre de commerces sont fermés et des sacs de sable sont disposés devant les habitations inondées.
Des images aériennes montrent les rues et jardins immergés sur de vastes zones, où les maisons sont isolées par l'eau.
Dans le Pas-de-Calais, 500 habitants restent privés d'électricité, a indiqué M. Véran dans les médias français, jeudi.
L'Autriche, la Hongrie, la Suède, la Slovénie et la Slovaquie ont également proposé leur aide en cas de besoins supplémentaires à ceux engagés.
Ces inondations font suite à deux semaines de crues record dans le département en novembre, qui ont fait quatre blessés et des dégâts majeurs. Les sols saturés depuis réagissent rapidement aux pluies.
S'ils constituent des phénomènes naturels, les inondations, cyclones et sécheresses peuvent être amplifiés par le réchauffement climatique généré par les activités humaines.