Le président brésilien Lula a dévoilé de nouvelles mesures pour lutter contre la sécheresse dans l'Amazonie, alors que le Brésil affronte une grave crise d'incendies.
Accompagné de plusieurs de ses ministres, le président a rencontré des représentants de localités de l'État d'Amazonas (nord).
Les températures élevées ont asséché les rivières qui servent à la navigation, à l'alimentation et à l'approvisionnement en eau des habitants des villages isolés.
Le gouvernement brésilien a annoncé des travaux de dragage sur le fleuve Amazone et d'autres cours d'eau, ainsi que la fourniture de purificateurs d'eau.
De nombreux incendies se propagent et dégagent des nuages de fumée qui, transportés par les vents, s'étendent jusqu'aux pays voisins et rendent l'air ambiant vicié.
São Paulo, la plus grande ville d'Amérique latine située dans le sud-est du pays, est arrivée en tête du classement des métropoles les plus polluées du monde pour la deuxième journée consécutive, selon la société suisse IQAir, spécialisée dans la surveillance de la qualité de l'air.
Ce déplacement de Lula a eu lieu le même jour qu'une audience du Tribunal suprême fédéral visant à prendre des mesures pour contenir les incendies qui font également rage dans le Pantanal, un riche sanctuaire de biodiversité situé au sud de l'Amazonie.
Depuis le début de l'année, quelque 6,7 millions d'hectares ont brûlé en Amazonie brésilienne, soit 1,6% de la plus grande forêt tropicale du monde, selon les chiffres officiels.