Mark Zuckerberg, fondateur et PDG de Meta.
Le patron de Meta, Mark Zuckerberg, a annoncé mardi une révision complète de la politique de modération de son groupe, mettant fin au fact-checking, rapporte Courrier International.
"Nous avons atteint un point où la politique de modération est allée trop loin (…) avec trop de censure"
, a expliqué Mark Zuckerberg dans une vidéo de cinq minutes publiée sur Facebook et Instagram.
Meta prévoit de remplacer les fact-checkers, des médias professionnels rémunérés pour vérifier certaines informations, par des notes de la communauté, un système similaire à celui de X (anciennement Twitter).
"Nous allons nous débarrasser des fact-checkers et les remplacer par des notes de la communauté, en commençant par les États-Unis"
, a-t-il déclaré.
En parallèle, l'ensemble des équipes chargées de la modération sera transféré dans de nouveaux bureaux situés au Texas et dans la Silicon Valley.
Ce revirement coïncide avec l'arrivée au pouvoir de Donald Trump, avec qui Zuckerberg a eu de nombreux différends, notamment après l'exclusion de l'ancien président de Facebook pendant deux ans, à la suite de l'assaut du Capitole en 2021.
Trump avait récemment averti Zuckerberg:
Nous l'avons à l'œil. S'il fait quelque chose d'illégal, il passera le reste de sa vie en prison.
Des nominations récentes au sein de Meta illustrent également ce changement de cap. Joel Kaplan, ancien conseiller de George W. Bush et figure éminente des Républicains, a été nommé responsable des affaires publiques. Dana White, fervent défenseur d'une liberté d'expression absolue et proche de Donald Trump, rejoint le conseil d'administration.
Enfin, Mark Zuckerberg a contribué à l'investiture du président Trump avec un don d’un million de dollars.
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