Pour couronner son opposition au GIEC, le Dr Clauser a rejoint dernièrement CLINTEL, un groupe de scientifiques et d'experts remettant en question la démarche du GIEC.
CLINTEL est un réseau international comprenant 1609 scientifiques et experts. Il appelle à réduire la politisation des sciences climatiques et à ancrer les politiques climatiques dans la science. Les scientifiques sont encouragés à reconnaître les incertitudes et les exagérations dans leurs prévisions de réchauffement climatique, tandis que les dirigeants politiques sont incités à évaluer objectivement les coûts et les avantages de leurs mesures.
CLINTEL critique les modèles actuels pour leur manque d'adéquation aux politiques mondiales. En effet, CLINTEL estime que ces modèles surestiment l'impact des gaz à effet de serre et ne prennent pas en compte les effets positifs du CO2 sur la végétation et l'agriculture.
Le CO2, souvent diabolisé, est déclaré essentiel à la vie sur Terre. Son rôle vital dans la photosynthèse et sa contribution à la croissance de la biomasse végétale sont mis en avant. L'absence de preuves solides reliant le réchauffement climatique à l'aggravation des catastrophes naturelles est mentionnée, tandis que les politiques de réduction des émissions de CO2 sont critiquées pour leurs effets néfastes et coûteux.
En résumé, ce message urgent, issu d'un groupe mondial de scientifiques, met en garde contre la politisation excessive des sciences du climat et préconise des politiques climatiques enracinées dans la science réelle. Il remet en question la rapidité du réchauffement climatique actuel, critique les modèles prédictifs existants et souligne le rôle positif du CO2 dans les écosystèmes. Il nie une urgence climatique immédiate, s'oppose aux solutions extrêmes et plaide pour une approche pragmatique basée sur la science et l'économie pour atteindre la prospérité globale.
La bataille scientifique entre CLINTEL et le GIEC reflète un débat complexe au sein de la communauté scientifique concernant le changement climatique et ses impacts. Ces deux entités représentent des perspectives divergentes sur la manière d'aborder et d'interpréter les données liées au climat.
Le GIEC, créé en 1988 par l'Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE), est une référence mondiale en matière d'évaluation scientifique du changement climatique. Il rassemble des milliers de scientifiques du monde entier pour évaluer et synthétiser les connaissances scientifiques sur le climat, en publiant régulièrement des rapports d'évaluation. Le GIEC a largement contribué à sensibiliser la communauté internationale aux effets du réchauffement planétaire causé par les activités humaines, et a plaidé en faveur de mesures urgentes pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
D'un autre côté, CLINTEL (Climate Intelligence Foundation) représente un groupe de scientifiques, d'universitaires et de professionnels qui remettent en question certaines des conclusions du GIEC et sa perspective sur l'urgence climatique. CLINTEL soutient que le rôle de l'homme dans le changement climatique est exagéré et que d'autres facteurs naturels pourraient également contribuer aux variations climatiques observées. Ce groupe met en avant des données qui, selon eux, soulignent l'incertitude entourant les modèles climatiques et appellent à une analyse plus approfondie avant d'adopter des politiques drastiques en matière de réduction des émissions.
La bataille scientifique entre CLINTEL et le GIEC reflète une tension fondamentale dans la recherche climatique : comment interpréter les données disponibles, anticiper les conséquences futures et élaborer des politiques pour y répondre? Alors que le GIEC insiste sur la nécessité d'agir rapidement pour limiter les effets dévastateurs du changement climatique, CLINTEL soulève des préoccupations légitimes quant à la validité des modèles et à l'ampleur de l'impact humain.