Les États-Unis annoncent des sanctions contre l'industrie pétrochimique iranienne en réponse à l'attaque du 1er octobre contre Israël, visant à accroître la pression sur Téhéran.
Les sanctions touchent l'ensemble du secteur, selon un communiqué du département du Trésor, ainsi qu'une vingtaine de navires et des entreprises basées à l'étranger, tous accusés d'être impliqués dans le transport de pétrole et de matériaux pétrochimiques iraniens.
De même, les armateurs des navires, installés au Panama, en Malaisie ou aux îles Marshall notamment, sont visés.
Ce dernier avait convenu dès le 2 octobre, lors d'un échange téléphonique avec ses pairs du G7, d'imposer de nouvelles sanctions contre l'Iran.
Les sanctions entraînent le gel des avoirs détenus directement ou indirectement par les entreprises visées aux États-Unis, ainsi que l'interdiction pour des entreprises basées aux États-Unis, ou des citoyens américains, de commercer avec ces cibles des sanctions, au risque d'être sanctionnés à leur tour.
Elles viennent aussi, de fait, compliquer les échanges commerciaux des entreprises sous sanctions, en limitant leur possibilité d'utiliser le dollar dans leurs transactions, au risque de tomber sous juridiction américaine.
Le 1er octobre, l'Iran a lancé environ 200 missiles contre Israël, une attaque présentée comme une riposte à l'assassinat du chef du Hamas palestinien à Téhéran, imputé à Israël, et du chef du Hezbollah libanais, ainsi que d'un général des Gardiens de la Révolution iraniens dans une frappe israélienne près de Beyrouth.
Mais Washington cherche à limiter l'importance de la réponse israélienne, le président américain s'étant dit opposé à des frappes visant les installations nucléaires iraniennes et déconseillant celles contre les infrastructures pétrolières.