Des palestiniens forcés de quitter leurs maisons suite aux attaques aériennes, terrestres et maritimes d'Israël sur la bande de Gaza, le 03 janvier 2024.
Le déplacement forcé de la population de Gaza est un "acte de génocide", a déclaré, mercredi, un rapporteur spécial des Nations unies, qui a mis en garde les autres États contre une telle initiative.
"Le déplacement forcé de la population de Gaza est un acte de génocide, en particulier en raison du nombre élevé d'enfants",
a déclaré Balakrishnan Rajagopal, rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à un logement convenable.
"Les responsables congolais ou d'autres États se rendraient coupables de complicité de génocide s'ils acceptent tout déplacement de population",
a-t-il averti.
Les déclarations de Rajagopal font suite à des articles de presse selon lesquels des responsables israéliens auraient eu des entretiens clandestins avec la République Démocratique du Congo et d'autres pays africains, en vue d'accueillir d'éventuels migrants venus de la Bande de Gaza.
Israël mène une offensive implacable contre la Bande de Gaza depuis l'attaque transfrontalière menée, le 7 octobre, par le mouvement de résistance palestinien Hamas.
Depuis lors, au moins 22 313 Palestiniens ont été tués et 57 296 autres blessés, principalement des enfants et des femmes, selon les autorités sanitaires de Gaza.
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