Situé à environ 100 km au nord de Pyongyang, le complexe de Yongbyon abrite déjà le premier réacteur nucléaire du pays, d'une capacité de cinq mégawatts.
Un tel processus prend toutefois du temps, et faute d'avoir accès à l'installation, l'AIEA ne peut pas confirmer avec précision son état de fonctionnement, a ajouté M. Grossi avant de noter:
Comme tout autre réacteur nucléaire, un LWR peut produire du plutonium avec son combustible irradié, qui peut être séparé lors du retraitement, donc c'est une source d'inquiétude.
Depuis que ses inspecteurs ont été expulsés de Corée du Nord en 2009, l'AIEA doit se contenter de surveiller les développements nucléaires dans le pays avec des images satellitaires.
La Corée du Nord a effectué son premier essai nucléaire en 2006. Son sixième et dernier à ce jour, en 2017, était aussi le plus puissant.
Les observateurs nourrissent des inquiétudes croissantes depuis des mois sur la possible préparation d'un nouvel essai nucléaire nord-coréen.
Lundi, son régime a procédé à un essai du missile balistique intercontinental (ICBM) le plus puissant de son arsenal, le Hwasong-18, qui semble capable d'atteindre l'ensemble du territoire américain.