Des sauveteurs transportent le corps d'un habitant après que l'immeuble résidentiel de neuf étages a été partiellement détruit par une attaque de missiles russes à Kryvyï Rih, le 31 juillet 2023. Crédit photo: ANATOLII STEPANOV / AFP
Au moins six personnes ont été tuées et 69 autres blessées, lundi, suite à une frappe de missile russe sur la ville de Kryvyï Rih, dans la région de Dnipropetrovsk, au sud-est de l'Ukraine.
"Les opérations de recherche et de sauvetage menées sur deux sites ont été achevées à 19h00 (16h00GMT). Au total, 6 personnes sont mortes, dont un enfant né en 2013. 69 personnes ont été blessées, dont 6 enfants"
, a déclaré Andriy Yermak, directeur du cabinet présidentiel ukrainien, sur Telegram.
Le gouverneur de Dnipropetrovsk, Serhiy Lysak, avait précédemment indiqué sur Telegram que l’attaque avait fait cinq morts, dont un enfant, et 64 blessés. Et d'ajouter:
La plupart des blessés seront soignés chez eux. Mais plus de 20 personnes sont encore hospitalisées.
Ce dernier avait auparavant indiqué qu'au moins quatre enfants figuraient parmi les blessés.
Par ailleurs, le bureau du procureur général ukrainien a indiqué que la frappe de missile avait touché un immeuble et un établissement d'enseignement.
"Les premiers éléments de l’enquête indiquent que, le 31 juillet 2023, l'armée russe a lancé une frappe de missiles sur la ville de Kryvyï Rih. Les missiles ennemis ont touché un immeuble et un établissement d'enseignement. Selon les données préliminaires, deux personnes ont trouvé la mort et 25 ont été blessées",
précise le communiqué du bureau du procureur.
Celui-ci ajoute que les opérations de recherche et de sauvetage sont en cours et que le nombre exact de victimes est en cours de vérification.
"Ces derniers jours, l'ennemi s'est obstiné à attaquer les villes, les centres urbains, à bombarder les habitations et les infrastructures civiles. Mais ce terrorisme ne nous effraie pas et ne nous brisera pas. Nous sommes à pied d'œuvre et nous protégeons notre peuple"
, a déclaré le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, sur Telegram.
Les autorités russes n'ont pas encore commenté cette frappe de missiles.
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